Le Musée de l’Armée

Installé aux Invalides, des deux côtés de la Cour d’Honneur, le musée de l’Armée nous fait découvrir les trésors de ses archives, du Moyen-Age jusqu’à la Seconde guerre mondiale.  De longs couloirs étroits équipés de part et d’autre de vitrines où sont alignés comme des bijoux, des sabres et des fusils. Très intéressant de les voir de près, de voir les détails car ça n’était pas des productions de masse, chaque objet est unique.
Mais je me suis attardée un peu trop dans le Moyen-Age car je trouve que vêtus des armures de cette époque, les guerriers ressemblaient plutôt à des robots !

Château de Versailles : circuit court

Réouverture ce samedi 6 juin du Château de Versailles avec un circuit plus court et balisé. Mais quel plaisir ! Distanciation oblige, personne ne vous bouscule. Vous pouvez prendre votre temps pour admirer les pièces et les tableaux, et vous pouvez enfin voir la Galerie des Glaces dans toute sa splendeur et toute sa longueur ! 

Au Grand Trianon, la Galerie des Cotelle, celle où ont été reçus à dîner de grands chefs d’Etat, a retrouvé ses lustres et s’ouvre devant le jardin africain, des compositions savamment orchestrées par les jardiniers du Château. Cela donne un petit air sauvage au jardin à la française.

Le Grand Palais

Avec la Tour Eiffel, le Grand Palais est l’un des monuments parisiens les plus emblématiques de l’architecture en fer forgé. D’ailleurs, ils ont été tous deux construits pour l’exposition universelle de 1900,
Situé à quelques mètres des Champs-Elysées, du Palais de l’Elysée et de la place de la Concorde, c’est un monument imposant qui se caractérise par une immense nef, longue de 240 mètres, qui accueille de grandes ma
nifestations nationales et internationales dans des domaines très divers, allant de l’art contemporain aux défilés Haute-Couture. Les Galeries nationales organisent des expositions de grande envergure sur des artistes ayant marqué l’histoire de l’art (Picasso, Renoir…).

Le musée Lambinet

Une belle maison de collectionneurs XVIIIe-XIXe siècles qui appartient à la Ville de Versailles.
Le musée est installé dans un ancien hôtel particulier ayant appartenu à un entrepreneur des bâtiments de Louis XV. Il est racheté par Victor Lambinet en 1852. Il est légué à la Ville de Versailles en 1929 pour y installer un musée ouvert au public en 1932.
Le musée détient les collections de la Ville jusqu’alors conservées à la Bibliothèque municipal auxquels se sont ajoutés des dons de collectionneurs particuliers ainsi que des acquisitions : peintures, sculptures, dessins, gravure, mobilier, arts décoratifs… les œuvres sont très variées et vous font découvrir l’histoire de Versailles et de la Révolution française.
La reconstitution d’un appartement du XVIIIème siècle vous permet de plonger dans le mode de vie des habitants d’un hôtel particulier sous les règnes de Louis XV et Louis XVI.
A NOTER : Les mercredis du musée pour les enfants de 7 à 10 ans (stage, atelier) et Fêter son anniversaire au musée (pour un groupe de 10 enfants maximum).
Musée Lambinet, Avenue de la Reine, 78000 Versailles.

L’Hôtel du Département
et de la Préfecture des Yvelines

Ce beau bâtiment situé avenue de Paris, à Versailles, est l’œuvre de l’architecte versaillais Amédée Manuel. L’édifice a l’allure d’un bel hôtel du 18ème siècle est construit en 1866 sur l’emplacement du Chenil du Roi. Louis XIV possédait en effet près de 300 chiens dévolus à une pratique courante à l’époque : la chasse.
Sous le Second Empire, le département acquiert en 1859 l’ancien chenil pour en faire des bâtiments administratifs. Les Prussiens s’y installent lors de la guerre de 1870. Ils en partent un an plus tard au moment où à Paris, la Commune gronde et où le château de Versailles est transformé en musée. La préfecture devient le palais de l’Elysée, résidence des présidents de la République Adolphe Thiers, Mac Mahon et Jules Grey qui rapatrie l’Etat à Paris en 1879.
Les photos ci-dessous illustrent quelques pièces : l’escalier d’honneur avec une belle rampe en fer forgé, relie la Préfecture au Conseil départemental. Le Salon des Aigles est réservé aux réceptions officielles. On peut y admirer quatre aigles dorés aux ailes déployées aux quatre angles de la corniche.

Exceptionnellement, nous vous faisons découvrir le bureau du Préfet des Yvelines, M. Jean-Jacques BROT, visité lors des Journées du Patrimoine. Notre préfet a une petite collection de grenouilles, d’éimojis, et affectionne Louis de Funès.  Il garde un œil sur le futur avec ces maquettes d’avions et de la fusée Ariane. On peut admirer au mur, une belle toile ancienne d’une vue du Château de Versailles.

La Banque de France

Fondée en 1880 par le Premier Consul Napoléon Bonaparte, elle est une institution de la République et un des piliers de l’Europe.
Si elle bénéficie d’installations indispensables pour remplir ses missions dont veiller sur les réserves d’or et d’argent, elle a aussi pris soin de conserver ses appartements historiques (visibles uniquement lors des journées du patrimoine) comme la superbe Galerie dorée au premier étage.
Elle mesure 40 mètres de long pour 7 mètres de large et 8 mètres de haut. C’est une petite Galerie des Glaces de Versailles, éclairée de fenêtres sur un côté et sur l’autre, ornée de tableaux rappelant les grandes figures de la mythologie. Au plafond, une grande fresque représentant les quatre éléments :  Jupiter et Sémélée (le feu), Prosperpine et Pluton (la terre), Junon et Eole (l’air), Neptune et Amphitrite (l’eau) ainsi que le 5ème
élément l’Ether (Apollon qui est l’allégorie de Louis XIV, sur le char du soleil).
Aux quatre coins de la pièce, des statues dorées représentant l’Europe, l’Amérique, l’Asie et l’Afrique.

Le Palais Royal

Le Palais Royal a d’abord appartenu à Richelieu qui l’acquiert en 1624 pour se rapprocher du Louvre où résidait Louis XIII. Plus tard, la Reine Anne d’Autriche s’y installera avec le jeune Louis XIV. Occupé ensuite par Louis-Philippe d’Orléans et ses descendants jusqu’en 1848. Cette dynastie a été à l’origine des travaux de construction, d’aménagements des pièces et d’embellissement du palais.
Le palais, de national devient royal sous le 2nd Empire, hébergeant Jérôme de Westphalie, frère de Napoléon 1er et de son fils Napoléon Bonaparte.
Depuis 1875, le Palais Royal abrite le Conseil d’Etat puis sous la Vème République, depuis 1959,  le Ministère de la Culture et le Conseil Constitutionnel.
Le domaine du Palais Royal est classé monument historique en 1994.

Photos :
Grand Salon Jérôme : L’ancienne chambre à coucher de Louis Philippe, duc d’Orléans, puis du prince Jérôme Bonaparte, est devenue le grand salon du Secrétariat d’Etat des Beaux-Arts. Le mobilier, qui provient des anciennes résidences impériales et royales, est celui du grand salon du ministère d’Etat chargé des Affaires culturelles d’André Malraux.
Couloir tapissé d’une œuvre de Félice Varini “Le Carré aux seize disques”.
L’Antichambre, également appelé Salon Alechinsky. Décor peint et tapis tissé à la manufacture de la Savonnerie sont des créations de Pierre Alechinsky.
Salle d’Assemblée Générale du Conseil d’Etat, avec aux murs, quatre toiles d’Henri Martin représentant l’Agriculture, le Commerce, Les Travaux publics et le Travail Intellectuel.
Salle des Colonnes : bibliothèque datant de 1875 restaurée en 2013, rassemblant près de 60.000 volumes traitant essentiellement de droit.
Escalier d’honneur du Conseil Constitutionnel, par l’architecte Pierre Fontaine (1830). Lustre Second Empire. Sur le palier, tapisserie Le Drapeau français tissé en 2008, d’après Denis Doria (Manufacture des Gobelins).

Trianon

Eté fleuri

Pavillon français

Le Belvédère et la grotte

Grand Trianon

Grand Trianon – Salon des Malachites

Grand Trianon – Chambre de l’impératrice

Marie-Antoinette, jeune princesse d’Autriche, arrive en France pour épouser Louis XVI le 16 mai 1770 à l’âge de quatorze ans et demi. Elle sera couronnée reine en 1774 et reçoit le Trianon en cadeau de mariage.

Elle se retrouve plongée immédiatement au cœur d’une polémique qui agite autour d’elle l’élite la plus brillante de l’Europe scientifique, artistique et aristocratique. Cette polémique fait s’affronter les adeptes du jardin français et ceux du jardin anglais, nouveau concept qui séduit de plus en plus la haute société. La reine est enchantée par cette nouveauté qui donne plus d’espace au naturel. Lassée par les allées bien alignées des jardins de Versailles, elle décide de créer un jardin anglais à partir du Petit Trianon où elle donnera libre cours à son imagination et à sa vision d’une vie simple et au grand air. Ainsi, grâce à sa ténacité et à son sens de l’esthétique, elle aura marqué profondément de sa personnalité le Trianon et le domaine qui l’entoure. Pour en savoir plus…

La table est mise… au Château de Rambouillet

Voici la salle à manger du premier Sommet du G6 qui a eu lieu au Château de Rambouillet, du 15 au 17 novembre 1975. Etaient présents à la table 18 convives dont 6 Chefs d’Etat et de Gouvernement : Valery Giscard d’Estaing (France), Gérald Ford (USA), Helmut Schmidt (RFA Allemagne de l’Ouest), Aldo Moro (Italie), Takeo Miki (Japon) et Harold Wilson (Royaume-Uni).

Le service Pimprenelle a été réalisé par la manufacture de Sèvres de 1906 à 1909 d’après une commande de l’Etat. Chaque convive dispose d’une assiette de présentation, d’une assiette plate et une assiette à pain assortie. Les couverts de la maison Christofle sont en métal argenté et se composent de deux fourchettes et deux couteaux par personne. Les verres sont en cristal d’Arques.

On peut aussi voir un carton d’invitation par le Président Giscard d’Estaing pour un dîner le 17 novembre 1975 ainsi que le menu. Voici ce qu’ils ont mangé :

Tartare de bar au lait
Bouchon de veau poêlé et profiteroles aux canards
Tian niçois
Fromages
Sablés rhubarbe et fraise

Le tout arrosé de grands vins dont Château Pontet-Canet et du Champagne Taittinger.

Cette salle à manger est une pièce très agréable, très claire, avec de grandes peintures au mur. Aux quatre coins de la pièce, au-dessus des portes, on peut admirer des tableaux représentant différents oiseaux dans un décor de fleurs.

A côté de cette grande salle à manger, celle du Général de Gaulle, située au Grand Trianon, est plus petite mais intime. Elle n’est pas ouverte au public, accessible uniquement en visite privée.

Les châteaux de la Loire

La vallée des rois en France se trouve le long de la Loire recherchée pour sa douceur de vivre.
Ici les châteaux rivalisent de beauté et de style mais aucun ne vous laissera indifférent. Ils résonnent encore de bruit des armes et des chevaux, et ils ont donné naissance à ce qui fait aujourd’hui la force (économique) de la France : le luxe.

Le plus imposant est sans doute le château de Chambord, véritable forteresse érigeant des toitures en pointes et en pics, dans un immense parc de 5000 ha.

L’autre tout en courbes et en longueur, le château de Chenonceau est aussi surnommé le château des dames ayant abrité d’illustres dames à commencer par Catherine de Medicis. Avançant sur la rivière, il dégage un charme particulier, baigné par la lumière du soleil, notamment au crépuscule. C’est un endroit très romantique.

Le château d’Amboise dominant la ville d’Amboise vaut le détour car après la visite qui est assez rapide, vous pouvez vous diriger, à 500 mètres, vers le château du Clos Lucé où vécut Léonard de Vinci les 3 dernières années de sa vie. Ce génie peintre, architecte, ingénieur avait pour seules sources d’inspiration son intuition, sa sensibilité, son instinct ! Et ce lieu vous fera découvrir la puissance de sa créativité.
Vous trouverez au sous-sol du château, dans les quatre grandes salles d’exposition, quarante fabuleuses machines qui ont 5 siècles d’avance ! des maquettes de ses inventions dans le génie civil et militaire, de la mécanique, de l’optique, de l’hydraulique et de l’aéronautique : le premier char d’assaut, la première automobile, la première bicyclette, la machine volante ancêtre de l’avion, un parachute…

Comme si tout cela n’était pas suffisant, il nous a légués un merveilleux tableau que nous ne nous lassons pas d’admirer, celui de la Joconde ou Mona Lisa. Il paraît même qu’avec ce tableau, il aurait inventé le sourire en peinture. Car jusque-là, les personnages des tableaux ne souriaient pas (à confirmer). C’est donc à juste titre que le Louvre a conservé Mona Lisa dans le panthéon de ses tableaux,

– Le Clos Lucé – 

Musée de Sèvres

Grande assiette orientale (Iznik)

Vase de style oriental

Musée de la céramique de Sèvres

Le musée de la céramique est “un must” si vous aimez l’art de la table et la belle vaisselle. C’est un enchantement pour les yeux !

Les collections permanentes comprennent de nombreux plats et objets anciens en provenance d’Asie (Chine, Japon, Corée), d’Orient (Egypte, Iran, Irak…) et bien sûr d’Europe (Italie, Allemagne, Espagne, Portugal…).
En matière de céramique, la Chine a dominé pendant des siècles un marché porteur, largement diffusé par les commerçants marins arabes et portugais. Les chinois connaissent l’existence de l’Afrique depuis le 9ème siècle. Les pièces bien que fragiles ont d’abord emprunté les routes caravanières de la soie, avec Samarcande comme carrefour commercial et culturel. A partir du 10ème siècle, les routes maritimes prennent le relais jusqu’en Europe.
La Manufacture de Sèvres nait au 18ème siècle. Elle devient manufacture royale en 1759 puis impériale en 1804.
Les collections du musée sont représentatives de l’évolution de l’histoire de la céramique. La Manufacture a su évoluer aussi bien sur le plan technique qu’artistique. Elle invite aujourd’hui des designer à créer ou à revisiter des œuvres sublimes.

Il est indéniable que l’on doit à Louis XIV et à Colbert qui crée la Compagnie des Indes, la découverte de ces pièces qui vont embellir les tables royales et bourgeoises de l’époque. Pour en savoir plus…

Musée d’archéologie nationale
de Saint-Germain-en-Laye

Si vous êtes un adepte irréductible de « Nos ancêtres les Gaulois », vous devez impérativement visiter ce musée situé aux portes de Paris. C’est le premier et le seul musée consacré à l’archéologie du territoire national français.
Le 1er règlement du musée, daté de 1866, précise que « le musée de St Germain a pour but de centraliser tous les documents relatifs à l’histoire des races qui ont occupé le territoire de la Gaule depuis les temps les plus reculés jusqu’au règne de Charlemagne ».
L’Empereur inaugure les 7 premières salles du musée le 12 mai 1867. 44 salles sont ouvertes au public en 1907.

Les objets proviennent de fouilles et de collections. Ils nous renseignent sur le mode de vie de différentes époques lointaines axé sur la chasse, l’agriculture, l’artisanat. Quelques belles maquettes en pierre de monuments historiques qui existent encore comme l’amphithéâtre des arènes d’Arles qui date de 80 après JC (voir photo).

Pour visionner le film de présentation de l’établissement
https://musee-archeologienationale.fr/musee-collections/histoire-du-musee
Pour découvrir des pièces de collection en 3D
https://musee-archeologienationale.fr/musee-collections/les-collections-en-3d

Téléchargez l’application mobile ARCHEOMAN :      https://en.musee-archeologienationale.fr/node/512

Visit the museum with the new app ARCHEOMAN     https://en.musee-archeologienationale.fr/node/512

Musée d’archéologie nationale, Place Charles de Gaulle, 78100 ST GERMAIN EN LAYE
Transport : RER A

La Maison de Jules Verne à Amiens

Article sur Jules Verne

Visite de la maison de Jules Verne + balade en barque dans les Hortillonnages à Amiens, Groupe de 10 personnes. Prévoir une journée.  Détails dans la boutique rubrique Visite de musées.

La table est mise… à l’Ile de la Réunion

A Saint-Denis, la capitale

Bout de France dans l’Océan Indien, l’île de la Réunion fait partie intrinsèque de l’histoire de France. Elle a joué un rôle important au 18è et 19ème siècle, servant d’escale obligatoire aux voyageurs qui arrivaient par bateau de France et d’Europe pour se diriger vers l’Asie, en contournant l’Afrique. Et vice versa.
Dans notre série Art de la table,(après Rambouillet), vous découvrirez une belle salle à manger à l’Hôtel de la Préfecture qui ne se visite que lors des Journées du patrimoine (prochaines dates : 21 et 22 septembre 2019). Le bâtiment est constitué d’anciens entrepôts en pierre, construits par la Compagnie des Indes et destinés à abriter les marchandises tels que le café et le vin. Au fil de la visite guidée, le hall, l’escalier d’honneur, le grand salon, la salle à manger, les chambres et bureaux… On admire les meubles en bois datant de l’époque coloniale.
L’Hôtel de la Préfecture accueille aujourd’hui le Président de la République lors des voyages officiels.

Autre monument à découvrir : la Maison Deramond-Barre, au 15 rue de Paris, qui a vu naître l’ancien Premier Ministre Raymond Barre. De style néoclassique, le bâtiment abrite aujourd’hui la Dac-océan indien et accueille des expositions temporaires.

Pour parfaite vos connaissances sur ce territoire de l’Océan indien, vous trouverez documents, romans, œuvres issues des recherches diverses (historiques, botaniques, ethniques…) à la Bibliothèque Départementale de la Réunion qui possède un fonds documentaire très important. La présence d’un patio intérieur et d’un jardin public offre aux lecteurs des espaces de lecture, de réflexion et de détente.

Nous vous recommandons aussi de lire notre newsletter sur la Réunion que vous trouverez au bas de la page Qui sommes-nous.

Le mémorial Gandhi à New Delhi

Gandhi est né le 2 octobre 1869 à Porbandar, dans l’Etat du Gujarat. Elève très moyen à l’école, il s’accroche et s’oriente vers le métier d’avocat. Pour cela, sa famille décide de l’envoyer en Angleterre (1888). Il est à cette époque déjà marié et père d’un enfant.
Après avoir obtenu son diplôme d’avocat, il rentre en Inde et s’installe à Bombay.
Mais ces années d’étude en Angleterre l’ont changé et il se heurte très vite aux obstacles qui l’empêchent de s’intégrer complètement à la société indienne. Un contrat lui est proposé en Afrique du sud. Là débute sa carrière.
Est-ce l’histoire qui fait l’homme ou l’homme qui fait l’histoire ? Une fois de plus, on peut se poser la question lorsqu’une grande personnalité émerge.
Gandhi n’est pas devenu Mahatma Gandhi parce qu’il a donné l’indépendance à l’Inde en s’opposant aux anglais. C’est une des raisons essentielles de son action politique mais pour en arriver là, il a essuyé bien des humiliations.
Tout d’abord des humiliations de la part des anglais, en Afrique du sud, où il a subi la dure loi de l’apartheid. Quelle ne fut sa surprise, pour lui l’avocat qui a étudié en Angleterre, en débarquant dans ce pays appartenant à la couronne britannique, de voir un trottoir pour les blancs et un trottoir pour les autres dont lui-même, de se voir interdire la première classe en train pour se retrouver dans la troisième classe ou le fourgon, de se voir refuser l’entrée des grands hôtels et restaurants !
Mais dans son propre pays, quand il décide d’aller faire des études de droit en Angleterre, il fut excommunié par les membres de sa caste car partir en Angleterre est un danger pour la religion, disaient-ils. Il est très agacé par certaines pratiques hindoues de l’époque qui l’ont obligé à se marier à 13 ans, ce qui a fait de lui un homme de devoir bien avant d’avoir atteint l’âge de raison. Et il n’est pas le seul, cette pratique concernait tous les indiens à cette époque, quelle que soit leur religion.
Puisque c’est devant les difficultés que l’on choisit sa voie, Gandhi adopte une attitude typiquement indienne qui est la soumission et le sacrifice de soi, des valeurs sures issues directement de la religion hindoue. Si bien que c’est en se fondant dans la masse que son action a été rendue possible. Il s’est peu à peu défait de ses costumes deux ou trois pièces pour ne porter que le dhoti blanc. Il s’est peu à peu défait des habitudes alimentaires occidentales pour se complaire dans l’ascétisme. Année après année, il avance aussi sur le chemin spirituel, mais pas complètement car il s’engage parallèlement sur le terrain politique. Mais même là, l’utilisation du jeûne pour obtenir gain de cause par exemple est typiquement hindoue.
Gandhi n’était pas anti anglais. Il faut dire que les anglais ont fait du bon travail. Ils ont unifié un pays divisé par une multitude de régions toujours en guerre et ils ont établi une administration centralisée qui fonctionne encore aujourd’hui. Gandhi voulait que le pays se dégage du joug anglais pour conserver sa propre identité, ses propres valeurs, pour perpétrer une civilisation ancienne érudite et culturellement riche.
Aussi, lorsqu’arrive la grande époque de la décolonisation, Gandhi est au rendez-vous de l’histoire. Le mémorial Gandhi est situé à New Delhi et retrace son parcours en mêlant techniques classiques et futuristes.

DakshinaChitra

Une expérience muséale originale et qui vaut le détour, près de Chennai (anciennement Madras), en Inde du sud, menée par la fondation DakshinaChitra.

C’est un musée à ciel ouvert qui présente 18 maisons traditionnelles du sud de l’Inde. Ce sont des  maisons sauvées de la destruction qui ont été achetées, transportées en pièces et reconstruites par des artisans originaires des régions d’où elles proviennent. Toutes les maisons sont en bois et briques et meublées avec le mobilier régional. L’environnement proche est aussi reproduit (rues, cour, place publique…).

L’endroit est très prisé par les photographes et les cinéastes qui disposent d’un tarif spécial consultable sur leur site.

DakshinaChitra has a collection of 18 authentic historical houses with contextual exhibitions in each house. All the houses bought and reconstructed at DakshinaChitra had been given for demolition by their owners. The authentic homes in a regional vernacular style are purchased, taken down, transported and reconstructed by artisans ( Stapathis) of the regions from where the houses came. See more…

Maroc

Au Maroc, plongez dans le bleu

Bien sûr il y a la mer bleue que l’on peut admirer des hauteurs de la Kasbah des Oudayas à Rabat, mais il y a aussi ce bleu qui captive par ci par là le regard.

Sublime musée de Marrakech situé dans la Médina, avec son patio de 702 m² entièrement carrelé avec art. Les boiseries des portes sont aussi des exemples du savoir-faire marocain.

Toujours à Marrakech, le jardin Majorelle entoure deux musées. Le musée berbère met à l’honneur cette population ancestrale du Maroc dans une scénographie présentant vêtements, ustensiles, bijoux…

Jouxtant le jardin, le musée du créateur français Yves Saint-Laurent qui a puisé dans cet endroit bien des sources d’inspiration de ses créations élégamment exposées.

Ancienne palmeraie, ce jardin est l’œuvre de Jacques Majorelle (1886-1962), peintre orientaliste français qui arrive au Maroc en 1917. Séduit par Marrakech, il décide de s’y établir en 1923. Il rapporte de ses voyages plantes exotiques et espèces rares qu’il fait prospérer dans son jardin. Il ouvre celui-ci au public en 1947. Mais après sa disparition en 1962, le jardin est laissé à l’abandon.

C’est en 1980 que Pierre Bergé et Yves Saint Laurent font l’acquisition du jardin pour le sauver d’un projet immobilier : l’atelier du peintre est  aujourd’hui le musée berbère. Une librairie, un café-restaurant et une boutique accueillent le public.

Jardin ouvert tlj de 8h à 18h

www.jardinmajorelle.com

Après le décès d’Yves Saint Laurent en 2008, Pierre Bergé crée la Fondation Jardin Majorelle, institution de droit marocain reconnue d’utilité publique qui assure la sauvegarde et le fonctionnement du jardin grâce à ses propres ressources.

Ces ressources ont permis l’ouverture du Musée Berbère en décembre 2011 et du Musée Yves Saint Laurent Marrakech en 2017.

Singapour

C’est le 2ème plus petit Etat du monde après Monaco. Et comme Monaco, il a une densité très élevée d’habitants au mètre carré. Et comme Monaco, il répond très intelligemment aux défis que cela implique notamment en gestion des infrastructures et aménagement du territoire. Résultat : Singapour est une ville-capitale-Etat très agréable, avec de larges avenues au trafic bien réglementé, de nombreux immeubles d’habitation, des centres d’affaires de renommée internationale. Des centres commerciaux géants rivalisent de créativité et la ville soignent ses parcs et espaces verts.

Sa particularité est bien sa multi culturalité. Formé par des décennies d’immigration, Singapour reconnaît officiellement trois grandes communautés : les chinois, les malais et les indiens ainsi que leurs religions. L’enseignement des langues est de ce fait très varié dans les écoles, dès la maternelle.

Un petit musée proche du quartier chinois (chinatown) reconstitue les scènes de rue telles que les premiers arrivants les ont connues : les étals de marchés, le petit restaurant du coin, et le tailleur, métier qui a disparu aujourd’hui.

Singapour possède un musée national d’envergure, avec de larges espaces d’exposition. L’exposition qui était en cours lors de ma visite, il y a cinq ans, montrait la célébration du mariage dans les différentes communautés singapouriennes…. Tout pour unir, réunir et respecter ses habitants…

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A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine 2022

En vente en librairies et sur les grands sites e-commerce (Amazon, fnac…).