Claude Monet et les Givernois.
Dès son arrivée à Giverny, bien que sa situation financière soit précaire, Monet organise rapidement une vie familiale : les aînés des enfants sont en pension à Vernon, les petits sont scolarisés à l’école publique de Giverny. Monet se montre difficile avec les gens du village et ceux-ci le regardent comme un « horzin » doublé d’un artiste. Deux anecdotes témoignent des difficultés relationnelles entre Monet et ses concitoyens :
les paysans qui connaissaient la passion de Monet pour la campagne environnante, lui menaient la vie dure dès qu’ils le voyaient attaché à un site. Il payera pour conserver quelques mois une meule et en étudier les métamorphoses.
l’histoire des peupliers : Monet entreprend vainement des démarches auprès du maire pour éviter qu’ils ne soient abattus le jour même et doit conclure un arrangement financier avec le marchand de bois pour que lui soit laissé le temps de finir de les peindre.
En 1892, devant les réticences locales et administratives pour l’obtention des autorisations nécessaires à l’aménagement de ses terrains, Monet pris d’une forte colère, s’exclame : « …Donc ne plus m’en parler, je veux peindre. Merde pour les naturels de Giverny, les ingénieurs » Il adresse une requête au préfet de l’Eure et obtient les autorisations : sans quoi, il n’y aurait pas eu de nymphéas ! En 1892, il épouse Alice à la mairie de Giverny. Le 20 juillet 1892, il mène le cortège qui se dirige vers l’église de Giverny pour le mariage de sa belle-fille Suzanne avec le peintre Butler. (tableau de T. Robinson) A la suite des élections municipales de 1896, le nouveau maire est tout acquis à la cause de Claude Monet, devenu notable, plus riche, et dont on se dispute les faveurs. Il valorise tous les gestes de Monet envers la commune. Les Givernois commencent à considérer l’artiste comme la gloire du village. Monet est promu au rang de bienfaiteur officiel de sa cité et commence à s’impliquer dans la vie du village. Vers 1907, avec son physique de patriarche, il s’exclame : « hormis la peinture et le jardinage, je ne suis bon à rien ». Devant l’excitation des visiteurs à Giverny et le microcosme venu s’y installer, Il entretient sa réputation de « sauvage » « j’habite la campagne pour être tranquille…faites comme moi : travaillez, cherchez ».  (extrait du site www.giverny.fr)

Au jardin de Giverny, en août, vous pourrez admirer les dahlias, cosmos, hibiscus et c’est le dernier mois pour voir les nénuphars.

(Lire notre article avec visite virtuelle de la maison de Monet, page Parcs et jardins)

Tarifs 2020 – Du 08 juin au 1er novembre 2020 tous les jours de 9h30 à 18h

Réservation en ligne obligatoire (date et créneau horaire à sélectionner au moment de la réservation)
Aucun billet ne sera délivré à l’entrée de la Fondation
Les visiteurs sans e-billet ne seront pas acceptés
Aucun groupe ne sera admis au cours de la saison 2020
Toutes les mesures de sécurité et d’hygiène obligatoires seront appliquées, notamment : port du masque pour tous les visiteurs, gel hydro-alcoolique à chaque entrée, les masques ne seront pas fournis, sens de visite obligatoire, entrée unique par la porte N°1 (au bas de la sente Leroy).
La Fondation Claude Monet sera ouverte tous les jours de 9h30 à 18h00 (dernière admission à 17h30) du 8 juin au 1er novembre 2020.

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